Spectacle Vivant

Notre-Dame de Paris, une comédie musicale toujours aussi efficace après 25 ans

La comédie musicale Notre-Dame de Paris fête ses 25 ans au Palais des Congrès de Paris avant de sillonner la France. Le spectacle actuellement joué est le même qu’il y a 25 ans. L’occasion de (re)découvrir ce chef d’oeuvre de la comédies musicale francophone et ses tubes Belle, Le temps des cathédrales ou encore Les sans-papiers.

C’est en septembre 1998 que Notre-Dame de Paris, première comédie musicale du renouveau du genre de la fin des années 90 et début des années 2000 (suivront Les dix commandements, Roméo et Juliette, Le Roi Soleil, Mozart l’opéra rock) a été créé au Palais des Congrès de Paris par Luc Plamondo et Richard Cocciante. C’est dans ce même Palais des Congrès parisien que le spectacle musical célèbre actuellement ses 25 ans, jusqu’au 7 janvier 2024, avant de partir en tournée dans toute la France. Comme un cycle d’un quart de siècle qui se boucle. Sa particularité ? Depuis 25 ans, c’est le même spectacle, la même partition, la même mise en scène de Gilles Maheu, les mêmes chorégraphies de Martino Müller. Seuls certains interprètes ont changé.

25 années après sa première représentation, Notre-Dame de Paris n’a pas pris une ride. Et pour cause, son histoire, autour de la cathédrale, se déroule au XVème siècle et avait été écrite au XIXème par Victor Hugo, avec des thèmes qui demeurent universels. Comme à sa création, Notre-Dame de Paris, qui a ouvert la voie aux spectacles musicaux évoquant la religion (le plus récent étant Bernadette de Lourdes), est joué sans orchestre, sur PBO. L’une de ses marques de fabrique. Et comme Starmania (actuellement repris à la Seine Musicale), le spectacle ne contient que des chansons, pas de dialogues.

La partition composée par Richard Cocciante s’adresse plutôt à des chanteurs à voix. Ainsi, Daniel Lavoie, 25 ans plus tard, enfile toujours la chape de Frollo, doublé, en son absence, par Solal (tout aussi austère, qui a notamment joué dans Mozart l’Opéra rock). La chanteuse libanaise Hiba Tawaji, passée par The Voice, incarne Esmeralda (depuis 2016). Quant à Angelo Del Vecchio, bien que son grain de voix soit légèrement moins rocailleux que le créateur du rôle, Garou, il se glisse dans la peau de Quasimodo, et Gianmarco Schiaretti est Gringoire, rôle créé par Bruno Pelletier, dont la puissance vocale ne faiblit par pour Le Temps des Cathédrales, chanson d’ouverture du spectacle. Et, on ne peut que se réjouir que Phoebus soit, cette année, joué par Damien Sargue, dont la côte de mailles apparaît bien brillante, lui qui était alors la doublure de Patrick Fiori à la création du spectacle. Un accomplissement de plus pour lui qui est un habitué des comédies musicales (Roméo et Juliette, Les Trois Mousquetaires). Enfin, Jay, des Poetic Lover, est Clopin, depuis 2016 également.

Devant un imposant décor unique, celui d’un mur de la cathédrale Notre-Dame, la mise en scène et les chorégraphies, qui contiennent beaucoup de breakdance et d’acrobaties, prennent place sur des palettes, des barrières, des poutres, tonneaux… Des éléments des travaux et du chantier alors en cours de la cathédrale.
La première partie du spectacle, avant l’entracte, égrène les tubes : Les temps des cathédrales, Les sans-papiers, Bohémienne, Ces diamants-là, Belle, Beau comme le soleil, Déchiré, Tu vas me détruire… qu’on ne peut s’empêcher de fredonner. Une première partie qui a toujours eu notre préférence car la seconde moitié du spectacle, après l’entracte, est beaucoup plus sombre, recèle moins de tubes et semble ainsi plus longue et moins rythmée.

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