Les Fines Gueules, bistronomie de haut vol dans le 1er arrondissement de Paris
Les Fines Gueules, restaurant bistronomique parisien, ravit les papilles grâce à la cuisine de Nicolas Gauduin et à une sélection de vins de haute volée.
Depuis 17 ans, Les Fines Gueules, bistrot au comptoir en zinc (où trône fièrement la trancheuse à charcuterie prête à couper les ripailles), est sis au cœur de Paris, dans le Ier arrondissement. Un charmant bistrot de quartier où se déclinent cuisine de haut vol et quilles réjouissantes. Un lieu définitivement fait pour les fines gueules, amatrices de bonne bouffe et de bons vins.
Un bistrot, dans son jus, en témoignent les murs bruts (en vieilles pierres) qui, parait-il, sont dus à Jules Hardouin Mansart, architecte de Louis XIV. Mansardé (ça ne s’invente pas), l’établissement propose des tables dans trois salles aux ambiances différentes. Dans l’atmosphère bistrot, au pied du comptoir, sur des tables hautes, avec le bruit du percolateur, ou à l’étage, desservi par un petit escalier, dans une ambiance plus calme, mais toujours parmi les murs de pierres.
Côté cuisine, Les Fines Gueules, et leur chef Nicolas Gauduin, proposent une cuisine française, bistrotière, empreinte de modernité, de touches gastronomiques et d’influences du monde. En un mot, de la bistronomie. La carte, ici, s’écrit uniquement sur l’ardoise (comme celle des vins). Outre cette carte composée de 5 entrée, 5 plats et 5 desserts, amenés à changer assez régulièrement, le chef propose aussi un menu du jour, avec une entrée, un plat et un dessert (23 et 28 euros). Des recettes composées avec des produits de saison.
Ainsi, en cet hiver, nous avons pu nous réchauffer avec des veloutés. Un velouté de champignons de Paris agrémenté d’amandes grillées et d’herbes fraîches en entrée du jour et un velouté de potimarron, lui, agrémenté de foie gras et de pain d’épices en période de fêtes de fin d’année. Des entrées réconfortantes, généreuses et savoureuses.
Puis, lors de notre passage, l’ardoise du jour contenait une daube de bœuf au vin rouge, accompagnée de purée de pommes de terre, où la viande était des plus fondante, mijotée des heures durant. Côté carte, on opte pour cette araignée de mer (un crustacé que trop rarement cuisiné au restaurant), servie décortiquée mais disposée dans sa coquille, accommodée d’une sauce satay. Un assaisonnement des plus surprenant.
Bien que les quantités servies soient très généreuses, les desserts étant maison, on en peut pas faire l’impasse dessus. Ce mi-cuit au chocolat noir 70% Valrhona finit de nous convaincre de la qualité de la cuisine des Fines Gueules. Un met sucré accompagné d’un étonnante et rafraichissante glace au cresson.
Le trésor des Fines Gueules ne se trouve pas uniquement dans l’assiette, mais aussi sous nos pieds. Un autre escalier descend vers les plusieurs niveaux de cave, où sont entreposées plus de 20.000 bouteilles de vin pour 1.000 références. Une sélection établie par l’un des deux patrons de l’établissement, Arnaud Bradol. Impressionnant.
Décidément, ce quartier regorge de pépites pour les papilles : Les Fines Gueules sont à quelques dizaine de mètres d’une autre adresse coup de cœur, Campelli.
Les Fines Gueules
43 rue Croix des Petits Champs
75001 Paris
Photo de tête : Les Fines Gueules © Laura Bruneau