Scorzo, restaurant italien de qualité, chic et festif du 8ème arrondissement
Scorzo, second du nom, enchante tant par sa cuisine que son ambiance. Le restaurant italien, à la cuisine généreuse et gourmande, devient festif le samedi tout en gardant des prix abordables.
Fin 2021, je découvrais, avec beaucoup de plaisir, la première version du restaurant Scorzo, un italien festif qui avait alors élu domicile dans le 17ème arrondissement. Deux années plus tard, je découvre, avec toujours autant de plaisir, la deuxième version de Scorzo – le restaurant n’a pas changé de nom puisqu’il s’agit d’un hommage à Marco Scorzo, chef du précédent établissement des propriétaires à Puteaux – qui a dorénavant pris ses quartiers sur le boulevard Haussmann, dans le 8ème arrondissement de Paris.
L’ADN de Scorzo, dans cet établissement, demeure fondamentalement le même : un restaurant à la déco chic et élégante, où l’on sert une très bonne cuisine italienne, et qui devient (très) festif le samedi soir. Scorzo, deuxième du nom, s’est recentré en plusieurs points, d’abord son adresse est plus centrale dans Paris, et la carte s’est quelque peu réduite, choisissant de faire la part belle aux produits plus nobles, plus haut de gamme, mais toujours avec des tarifs relativement corrects pour le quartier et le concept de restaurant festif. Dans cet optique, exit donc les pizzas. Place aux artichauts, à la pistache, à la truffe, aux gambas, au thon rouge, au veau.
Sur la carte, les entrées, généreuses (comme tout ce qui sort des cuisines de Scorzo), sont proposées à partager, ou pas. Les artichauts sont toujours bien assaisonnés et bien cuits. Plusieurs recettes se font concurrence sur la carte, dont de gourmands et originaux artichauts à la crème de truffe. Le carpaccio de poisson (16 euros) est, lui aussi, original, puisqu’il est ici préparé avec du thon fumé. C’est délicat et généreux, parsemé de parmesan, tomates séchées, câpres et basilic.
Bien que les entrées comblent déjà une bonne partie de l’estomac il ne faut pas passer à côté des plats, gourmands et généreux eux aussi. L’énorme escalope de veau Lombardia (27 euros) est finement tranchée et généreusement recouverte de crème de gorgonzola et parmesan ainsi que de bresaola, servie avec des pennes, en sauce fromagère également.
Les linguines sont notamment cuisinées avec des gambas, de la crème de pistache et des noisettes truffées sont aussi très copieuses. La recette est originale et les saveurs se marient très bien entre elles.
Côté desserts, pour ceux qui ne seraient pas encore complètement rassasiés, le tiramisu se décline en plusieurs saveurs. Pour nous c’est la pistache de Bronte, un dessert (13 euros), toujours dans la générosité, qui ne comporte pas du tout de café.
Les cocktails, comme l’ensemble de la carte, sont facturés à un prix raisonnable pour un restaurant festif du 8ème arrondissement, 12 euros. Les recettes Signature déclinent le Spritz façon Saint-Germain avec liqueur de fleur de sureau pour un résultat pas du tout amer et un peu sucré. Un breuvage qui a le même aspect visuel que l’Italicus, qui allie bergamote, Prosecco et concombre.
C’est le samedi soir que Scorzo se pare de ses habits de fêtes, avec toujours des chanteurs et un magicien, Rémy, qui passe de table en table, avec ses numéros de close-up, tous plus surprenants les uns que les autres. Il finit toujours pas nous avoir.
L’ambiance monte doucement, avec d’abord de douces chansons, entre crooners et Amy Winehouse (Back to Black), ou encore Corneille, avant de monter de plusieurs crans, à mesure que la soirée avance et que la lumière diminue dans le restaurant. Shape of You d’Ed Sheeran ou encore Ya rayah de Rachid Taha, font leur apparition. L’ambiance prend très vite, ça commence à danser, à monter sur les chaises. C’est ça aussi l’ADN de Scorzo.
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Scorzo, 154 boulevard Haussmann, Paris 8è
Réservation très fortement conseillée